Hugo Victor.
Le dernier jour d'un condamné précédé de : Bug-Jargal.
Gallimard, 1977.
(Folio).
Titre : | Le dernier jour d'un condamné précédé de : Bug-Jargal |
Auteurs : | Victor Hugo, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Éditeur | paris [-france] : Gallimard, 1977 |
Collection | Folio, num. 919 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-036919-5 |
Langues de la publication : | Français |
Descripteurs |
[UNESCO] Peine de mort |
Résumé : | Dans la prison de Bicêtre, un condamné à mort attend son exécution. Jour après jour puis heure après heure, il note ses angoisses, ses espoirs, ainsi que les événements qui rythment la vie de la prison. Le narrateur, dont on ignore le nom, l?âge ou le crime, rappelle les circonstances de son procès et de sa condamnation. Il décrit sa cellule : sur les murs, les condamnés qui l'ont précédé dans ce même cachot ont griffonné des inscriptions. On lui apprend que son exécution aura lieu le jour même. Il est alors transféré à la Conciergerie. La visite d'un prêtre, puis de Marie, sa fille âgée de trois ans, loin de le consoler, le laissent dans un état de solitude absolue. C'est enfin l'ultime trajet à la place de Grève, où se dresse l'échafaud. Sur son passage, la foule rit et applaudit. Le narrateur nous fait part de son désespoir, de son désarroi face à la mort. Puis il finit par se résigner, commence à accepter de mourir et se questionne sur son destin dans l?au-delà. Au bourreau désormais d'accomplir sa sinistre besogne. Le condamné à mort vit ses derniers instants.Le Mot de l'éditeur : Le dernier jour d'un condamné«Encore six heures et je serai mort. Est-il bien vrai que je serai mort avant la fin du jour?» Bientôt, sa tête roulera dans la sciure. Jugé, emprisonné, enchaîne, il attend dans l'épouvante. Sa grâce lui a été refusée. «J'ai peur» - et notre peur grandit avec la sienne. L'aumônier viendra, puis les assistants du bourreau. Il montera dans la charrette, traversera la foule hideuse buveuse de sang. Au bout de la marche au supplice, l'apparition de la guillotine, et l'échelle qui mène à l'échafaud. On dit qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, mais qui le sait?On ne sait rien de cet homme que la justice va assassiner, sinon qu'il est trop jeune pour mourir. Avec lui, nous vivons ce cauchemar, cette absurdité horrifiante de la peine capitale que personne avant Victor Hugo n'avait songé à dénoncer. |
Ancien numéro de notice : | LBEADFFJ1304152341008332 |
Contient : |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
5804 | R HUG d | Livre | CDI | Romans | Disponible |